Cet article de secunews.be est plein de bon sens. Et pourtant, la manière d’aborder un groupe n’est pas évidente pour tous. Les préjugés entravent bien souvent l’action positive. Notre méthode GESIVI® aborde les problématiques de groupe et les clés pour faciliter l’intervention. Mal engagée, la situation peut vite mal tourner. Il y a pourtant quelques points clés à retenir. Notre formation y contribue.

Aborder un groupe de jeunes sans risquer l’incident

S’adresser à un groupe de jeunes qui traînent en rue et attirer leur attention sur un comportement inadéquat, peut vite dégénérer en incident. L’effet de groupe et le caractère vif propre à l’adolescence poussent en effet ces jeunes à réagir au quart de tour quand on leur fait une remarque.

Comment approcher plus facilement un groupe de jeunes

Prenez contact avec le groupe si possible AVANT qu’un problème ne se pose et ne discutez avec les jeunes que si vous vous sentez vous-même tout à fait calme, serein. Votre irritation peut en effet être interprétée comme une agression à leur encontre.

 

  • Vous serez plus efficace si vous les abordez sans préjugés. Et tenez compte que le langage corporel reflète ce que l’on pense.
  • Saluez-les toujours avant de leur adresser la parole. Entamez la discussion par quelque chose de positif. Faites preuve de compréhension.
  • Demandez leur collaboration et utilisez le “JE”: “Je voudrais vous demander quelque chose”, “J’ai un problème avec ceci”, “J’apprécierais que …”.
  • Donnez-leur la possibilité de s’en tirer honorablement, évitez de leur faire perdre la face en utilisant une communication indirecte : “Imagine toi avoir vu ce trousseau de clefs, aurais-tu …?”; “Il y a toujours tant de déchets ici: pouvez-vous vous soucier de … ?”.
  • Efforcez-vous d’aborder les jeunes lorsque ils ne sont pas tous en groupe.
  • Formulez les choses positivement : n’évoquez pas ce qui est interdit, mais plutôt comment ils pourraient agir au lieu de faire ce qu’ils font
  • Ne vous laissez pas embarquer dans des digressions, centrez toujours la conversation sur l’objet de votre intervention initiale.
  • Remerciez après une discussion constructive et n’insistez pas après coup, ne cherchez pas à montrer que vous aviez quand même raison
  • Restez prudent dans votre façon de regarder, toucher et montrer.

 

Annemie De Boye Conseillère en sécurité