« Je ne sais pas comment je réagirais si cela devait m’arriver »(Gérald, secouriste). Nous entendons souvent cela dans nos formations. Quelle serait notre réaction face à un évènement, une tension que nous n’avons jamais vécue ?

Alors on imagine. On se donne bonne conscience. On se rassure ou alors, c’est le déni « cela ne pourra pas arriver! ».

Dans nos formations « face aux situations de violence », nous sommes rompus à ces discours. D’un côté celles et ceux qui ont été confrontés à des situations « limites ». Ils en tirent une expérience et souhaitent améliorer leur pratique pour « être plus en capacité de répondre avec discernement la prochaine fois » (Patricia, éducatrice) . D’autres, ne souhaitent ou ne peuvent pas évoquer la situation. « Pourtant, il faut continuer à faire le job » (Francis, aide-soignant). « L’arrêt maladie, ne règle pas tout », poursuit-il.

« Ce dont j’ai le plus peur, c’est la peur » (Montaigne).

Et puis celles et ceux qui n’ont jamais ou pas encore rencontré de situation de violence à proprement parler. Certains imaginent ce qu’ils vont faire en fantasmant leur capacité de réponse. Certains ont peur de leur réaction « je crois que si on me faisant « ça » je le massacrerais » (Denise, agent d’accueil). D’autres n’osent pas y penser car la peur les envahi rien qu’à entendre les expériences vécues par leurs collègues.

Nos formations sont décomposées en 3 phases : l’avant, le pendant et l’après passage à l’acte. L’aspect émotionnel est toujours abordé en formation initiale car c’est un socle indispensable pour comprendre qu’il faut savoir gérer son stress pour garder le discernement nécessaire durant chacune de ces 3 phases. Important, fondamental pour prendre la décision d’agir issue d’un bilan entre l’espérance de succès et la crainte des conséquences de l’échec.

Aujourd’hui, nous nous devons d’aller plus loin. Le module GESEOP® aborde exclusivement l’aspect émotionnel en jeu durant mais aussi avant et après un évènement susceptible de devenir traumatisant. Car si avant on s’imagine (en se trompant souvent sur ses propres réactions), si pendant, on fait ce qu’on peut quand la situation nous échappe, c’est dans l’après que le trauma peut apparaitre si on n’arrive pas à digérer ce qui a été vécu avec parfois « la mort comme issue possible ». « il est important pour moi de comprendre les mécanismes si je veux aider et rester au plus près de mes personnels qui ont vécu une situation de violence » (Sandra, cadre éducatif).

« Qu’il s’agisse d’émotions ou de techniques, sans préparation, l’imprévisible devient insurmontable » (Éric Heip, numéro 2 du RAID, juin 2016).

Le module de Gestion des Émotions en Situations Opérationnelles est un module simple qui propose des clés de compréhension pour se préparer à faire face, et tout faire pour « garder la tête froide quand d’autres peuvent la perdre ». Il alterne entre temps d’explication, ateliers de préparation et exercices d’expérimentation.

Mise en situation lors de la journée « face à vos peurs » : comment ensemble s’organiser lors d’une tuerie de masse.

Pour GESIVI, la mise en situation permet de vérifier la pensée de Carl ROGERS : « Les seules connaissances qui puissent influencer le comportement d’un individu sont celles qu’il découvre lui-même et qu’il s’approprie ».

Nous vous proposons un premier stage GESEOP® de 2 jours pour découvrir ce concept imaginé par un spécialiste du sujet. Militaire au passé riche en matière de retour d’expérience, Bruno animera exceptionnellement cette formation en format « interentreprise».

Cette formation est idéale pour celles et ceux qui ont besoin de reprendre confiance en eux. L’accompagnement individualisé au mieux et l’empathie seront les maitres mots de ce stage.

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