Durant cette période de confinement vous recevrez 10 articles permettant d’accéder à l’essentiel.

Le confinement aura des incidences sur le pendant certes, mais aussi sur l’après. La reprise ne sera pas évidente et les troubles psychosociaux qui se font déjà sentir, ne s’estomperont pas du jour au lendemain.

Nous vous souhaitons une bonne lecture et vous souhaitons d’utiliser au mieux ce temps imposé.

« Il n’y a pas de vent favorable à celui qui ne sait où il va » SENEQUE

Cette légende sur la peste semble d’actualité. Les dégâts liés  à la peur et/ou au déni sont à prendre en compte. Le confinement est à gérer et à organiser. Nous tirerons les expériences de ceux qui doivent le vivre dans le cadre de leur mission (militaires, agents d’ambassade). C’est le cas pour plusieurs de nos formateurs et consultants.

 

Bruno ANCRENAZ (Officier supérieur des armées, formateur GESIVI et concepteur du système de gestion des émotions GESEOP®) a mis profit son expérience pour écrire cet article :

« Le cerveau humain est une machine qui doit être sollicitée en permanence. S’il est inactif, il ne peut s’empêcher de penser à des choses négatives et attire tout sorte d’ennui à son propriétaire. Si tous les jours pendant le confinement, vous vous façonnez des projets attirants, votre cerveau vous aidera à adapter votre comportement pour que vous obteniez facilement et rapidement ce que vous escomptez. Et cette technique, tirée directement de la méthode GESEOP®, vous aidera au-delà du confinement.

En fait, la première lieu, définir ce que l’on veut. Face à cette évidence on me répond souvent par cette fameuse citation « facebookienne » « Je ne sais pas ce que je veux, mais je sais ce que je ne veux plus … ». Voilà la première erreur. Le cerveau ne comprend pas la négation. En fait, notre cerveau, ou plutôt notre inconscient va d’abord visualiser l’action d’une phrase et ensuite la chasse. Il suffit de dire à un enfant : « ne cours pas », pour que son cerveau lui envoie son image en train de courir, il ne retiendra que l’action de cette phrase. Et nous pouvons nous écrier « mais, il le fait exprès, je viens de lui dire de ne pas le faire ». Non, il a comme nous, un cerveau qui ne comprends pas la négation. Donc petite parenthèse, si vous souhaitez être obéi rapidement et efficacement, n’employez jamais la forme négative.

Les injonctions positives sont souvent plus efficaces que leur équivalent en forme négative.

En 2002, le docteur JEANNEROD*, auteur du « Cerveau intime » à découvert que notre cerveau ne fait pas la différence entre réalité et illusion. Ainsi, si vous regardez une personne ou si vous l’imaginez, vous actionnez les mêmes neurones et faites, intervenir les mêmes zones cérébrales, ce que nous verrons d’ailleurs une autre fois….

Le plus important est donc de savoir ce que l’on veut. Pour aller de l’avant et atteindre son ou ses objectifs, il faut en avoir une idée assez précise et éviter de dépenser une énergie folle, tant physique qu’émotionnelle, à essayer d’éviter ce qu’on ne veut pas.

L’objectif

Une fois qu’on sait ce qu’on souhaite obtenir doit être énoncé de manière positive. Ensuite, il faut que ce soit réalisable (et oui, ce n’est pas de la magie !). Alors, estimons nos capacités réelles, positivement et à leurs justes valeurs. Évidemment, il y a forcément des paramètres qui ne pourront être maitrisés. Il faut concentrer son énergie sur les actions que l’on contrôle complètement. Si l’on souhaite visualiser avec précision les étapes qui mènent à l’objectif et en même temps visualiser le plus précisément le résultat obtenu (deux techniques GESEOP®), la description doit être la plus riche possible en détails sensoriels. Attention, cet objectif peut avoir des inconvénients. Je m’explique, si l’objectif est de se construire une ceinture abdominale pour l’été, il faut être conscient que c’est avec des efforts et des privations que le résultat sera obtenu.

De la même manière, un objectif qui n’apporte pas « grand-chose », sera peu motivant et vite abandonné. Alors mesurez bien la distance qui vous sépare de votre objectif, les obstacles qui se dressent entre vous et lui et les moyens que vous allez mettre en place pour l’atteindre.

Une fois que vous aurez répondu à toutes ces questions, il ne vous restera qu’un chose à faire : AGIR. »

*Docteur en médecine vers 1965 puis professeur de physiologie à l’Université Claude Bernard de Lyon. Il a dirigé l’unité Vision et motricité de l’Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM) jusqu’en 1997, puis l’Institut des Sciences Cognitives UMR 5015 du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) jusqu’en 2003 (source WIKIPEDIA)

 

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